J-24 : Etes-vous prêt pour Copenhague ?‏

Voici une info qui m'est parvenue, et du coup, je lance un appel vers ceux qui veulent surtout un autre argent, un autre système d'échange, d'autres monaies, alternatives, locales, non spéculatives!
Ceci pour que le débat s'ouvre vraiment sur autre chose que des comptes d'apothicaires, d'usuriers, de bons coups, de bons placements, de crises financières et d'humanitaire bien pensant....
Je rapelle que depuis Masstrich, plus aucun Etat européen n'a le droit de créer sa monnaie!

« Le totalitarisme ne tend pas à soumettre les hommes à des règles despotiques, mais à un système dans lequel les hommes sont superflus»

Hannah Arendt . Les origines du totalitarisme.

Notre société n'a pu évoluer de la féodalité à la modernité que parce qu'en son sein, des penseurs, des visionnaires, des gens libres et honnêtes, qui ont eu le courage de s'écarter du troupeau, se sont joints à toutes les victimes de l'oppression, et ont été capables d'anticiper, à travers la lutte révolutionnaire et l'engagement personnel, pour poser l'exigence de la démocratie, du droit et des devoirs de justice.

C'est pourquoi la vision d'une économie qui démonte les mensonges sur lesquels elle est abusivement fondée, et particulièrement les mensonges sur l'émission de la monnaie, une économie qui offre à chaque citoyen une part des ressources du simple fait de son existence, tout en relocalisant les productions pour favoriser les échanges directs et restaurer le lien social, constitue aujourd'hui une alternative que les objecteurs de croissance étudient avec attention.

Il est crucial de dénoncer les mensonges de l'horreur économique qui nous sont encore serinés comme des évidences, alors que les règles actuelles de l'économie ont été fondées au dix-neuvième siècle sur un préjugé de rareté et d'accaparement individuel aujourd'hui totalement obsolète.

Toute production ne coûte pas d'argent, mais uniquement du travail et de la matière. Le travail, c'est les hommes, la matière, la nature.

La production n'est coûteuse que parce que les États ont renoncé à créer leur monnaie et que chaque projet s'entend répondre: ça coûte cher. Ça coûte cher si on va chercher l'argent chez le banquier qui ne travaille jamais et vous le facture hors de prix pour faire fonctionner son système privé. Ça ne coûte rien si l'argent est créé par un État ou des collectivités locales qui retrouvent leur vocation première de transfert collectif. Alors qu'on en est arrivé à ce que quand l'État emprunte aux banquiers qui facturent les intérêts, c'est l'impôt qui rembourse la dette à des organismes privés! Ça s'appelle du détournement de fond crapuleux! Voilà ce qu'est l'économie d'aujourd'hui.

Il suffit de désigner des boucs émissaires en plus de la propagande idéologique qui consiste à faire croire que si l'Etat est endetté, c'est qu'il vit au dessus de ses moyens, et le tour est joué: suppression des services publics, serrage de ceintures pour le peuple et stigmatisation des assistés. Le tout accompagné d'un grand soupir général d'impuissance.

« L'endettement de l'État était d'un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des chambres. C'était précisément le déficit de l'État qui était l'objet de ses spéculations et la source principale de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Qui fournissait à l'aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l'État qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans des conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était l'occasion de dévaliser le public....»
Karl Marx « Les luttes sociales en France de 1848 à 1850.»

Sylvie.

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