Le droit humain de vivre décemment, tout simplement (3 et fin)‏.

Le Revenu Inconditionnel d'Existence (3) :

Brisons la jungle interhumaine,

dans nos têtes et dans nos institutions.

Ce n'est pas une utopie mais une urgence vitale pour l'espèce humaine.

(Ce message est diffusé à mes 1200 correspondant-e-s malgaches et ami-e-s du peuple de Maldagascar, qui, s'ils le désirent, peuvent le rediffuser autour d'eux et en réseaux.)

Merci Maurice (Sarrazin).

Tu compares l'espèce humaine aux micro-organismes qui transforment le sucre en alcool dans le jus de raisin, et qui périssent tous, justement par l'alcool qu'ils produisent quand le vin est fait. Et tu te demandes s'il n'y aurait pas un être supérieur qui aurait besoin du produit "fait" quand l'espèce humaine se serait exterminée (voir ton message plus bas).

Mais en tant qu'être humain, pourvu d'une intelligence collective ultra puissante pour prétendre légitimement vivre bien ensemble sur notre planète commune d'une manière durable, je ne m'attarde pas à réfléchir sur la volonté supérieure et suis d'accord à 100% avec ta proposition finale : il faut et il suffit d'user avec sagesse sans exiger le superflu.

En effet, tout être humain naît avec cent milliards de neurones. Ce qui lui permet, contrairement aux autres mammifères et aux reptiles nos voisins d'espèces, de choisir entre deux logiques sociales : le moi-ou-toi concurrentiel et junglier, comme les bêtes, ou le toi-et-moi horizontal, solidaire et universel, spécifiquement humain, donc humanisant.

Si nous développons le moi-ou-toi dans notre immense mémoire mentale, nous aboutissons à la situation où la jungle libéralemondialisée nous mène aujourd'hui : la dissémination des armes de destruction humaine massive, l'utilisation intensive de produits de dévastation rapide de la biodiversité planétaire, et l'auto empoisonnement des humains par leur propre nourriture. En clair, l'auto anéantissement imminent de notre espèce.

Si par courage, éducation et volonté, nous osons développer dans nos synapses le toi-et-moi horizontal, solidaire et universel, à commencer par nous-même d'une manière inconditionnelle et tout de suite, nous pouvons encore sauver notre espèce humaine.

Le moi-ou-toi junglier construit toutes les sociétés pyramidales, dans lesquelles le RIE (Revenu Inconditionnel d'Existence) et ses compléments institutionnels (Sécurité sociale et services publics suffisants) ne seront que des rêves irréalisables. Par contre, le toi-et-moi humanisant bâtit et entretient une société horizontale, c'est-à-dire où les citoyens et citoyennes se considéreront à égalité de dignité, de droits, de pouvoirs et de libertés. La survie de l'espèce humaine est à ce prix. Et le RIE et ses compléments institutionnelss'établiront naturellement.

Nous, à Madagascar, avec notre projet Fokonolona rénové, nous contribuons à humaniser l'humanité. Si vous ne me croyez pas, allez donc visiter www.fokonolona-renove.org , surtout la rubrique "Le Fokonolona rénové et l'humanité".

Joseph

(infatigable militant pour le toi-et-moi horizontal, solidaire et universel)

Voici le message de Maurice le 30 juin 2010, en réaction à

" L'auto anéantissement imminent de l'espèce humaine :

pièces à conviction " :

 

J'approuve cette analyse pertinente de la situation critique de l'espèce humaine !
Un ami écologiste soutenait que l'espèce humaine sur la terre se comporte un peu comme les micro-organismes qui procèdent à la fabrication du vin : Ces micro-organismes se gorgent du sucre contenu dans les moûts et rejettent de l'alcool dans le milieu qui les nourri. Quand le taux d'alcool est suffisant, les micro-organismes en meurent et leur mission est terminée, le vin est fait ! Les hommes, motivés par les publicités mensongères, consomment toujours plus
de denrées et de biens dits de consommation et rejettent dans leur environnement des quantités impressionnantes de polluants qui interdiront bientôt toute vie sur la planète. Est-ce une volonté supérieure qui le veut ainsi pour rayer de la surface de la terre une espèce aussi inconséquente qui pourtant disposait d'une nature nourricière généreuse et suffisante s'il avait voulu en user avec sagesse sans exiger le superflu.
Cordialement,

Maurice.

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